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Le prix littéraire de l’armée de Terre - Erwan Bergot

Fondé en 1995 par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le Prix littéraire de l’armée de Terre - Erwan Bergot récompense chaque année une oeuvre grand public écrite en langue française célébrant un exemple d’engagement au service de la France ou de ses valeurs essentielles.

Ainsi, depuis une vingtaine d’années de grands noms de l’écriture se sont succédés comme lauréats du prix : Denoix de Saint-Marc, Raspail, Schoendoerffer, Tillinac… Des noms qui ont marqué la culture tant militaire que littéraire par leurs ouvrages.

Chaque année, l’armée de Terre décerne ce prix à ceux qui transmettent à un large public avec talent et force les valeurs de courage et de dévouement à la Nation. Depuis 2011, une mention spéciale peut être décernée par le jury afin de récompenser une oeuvre prometteuse mais qui n’a pas remporté le prix.

Lauréat du Prix Erwan Bergot 2020

Le prix Erwan Bergot 2020 vient d’être remis à Hubert Germain, ancien officier de Légion, ancien homme politique et compagnon de l’Ordre de la Libération, et Marc Leroy, séminariste et écrivain, pour leur œuvre “Espérer pour la France”.

Cet ouvrage présente, de manière précise, les mémoires de l’un des derniers compagnons de la Libération. Retranscription des propos recueillis par Marc Leroy auprès de Hubert Germain, il insiste plus particulièrement sur les jeunes années de ce dernier qui sont aussi les plus édifiantes.

Refusant la défaite de juin 1940, Hubert Germain embarque pour l’Angleterre sans même prendre le temps de prévenir sa famille. “Je vais avoir besoin de vous”, dit simplement le général de Gaulle au jeune Hubert Germain lorsque celui-ci arrive parmi les premiers Français libres. Par la suite, il est envoyé en Syrie où il entre à la Légion après une formation d’officier. S’ouvre alors la période la plus exaltante d’une vie intégralement consacrée à un idéal auquel il se montrera toujours fidèle.

L’auteur passe ensuite sur la carrière politique d’Hubert Germain qu’il décrit comme la continuation de son engagement de jeunesse au service de la France. Face au nouveau siècle, celui-ci se fait philosophe, tirant pleinement les enseignements de ses multiples expériences. À cent ans, il n’a jamais cessé de résister. “Quand le dernier d’entre nous sera mort, la flamme s’éteindra. Mais il restera toujours des braises”. Pour lui, l’essentiel est de demeurer une “braise ardente”, prête à embraser le cœur de la jeunesse pour le service de son pays.