Le Chemin de mémoire des troupes d’outre-mer à Verdun et sur le champ de bataille (rive droite)
proposé, à l’initiative du Pr Jeanne-Marie Amat-Roze, par l’Académie des sciences d’outre-mer à l’occasion du centenaire de la Bataille de Verdun a été inauguré le 9 septembre 2016 au fort de Douaumont.
L’Académie des Sciences d’outre-mer s’est associée à la commémoration du centenaire de la Grande Guerre en présentant un programme quinquennal « Les outre-mer français dans la Grande Guerre ». Ce programme porte sur tous les hommes, combattants et travailleurs, venus des Afriques, des Antilles-Guyane, de l’océan Indien, d’Asie et du Pacifique. Quel que fût leur statut, ces hommes eurent en commun d’avoir traversé les mers pour venir défendre la France. Les nécropoles de la bataille de Verdun rassemblent plus de 55 000 soldats identifiés et des milliers d’inconnus. La photographie prise en 2013 à la nécropole de Rembercourt-auxPots (dans le sud de la Meuse) illustre cette convergence de destins vers la métropole. Il reste qu’il est exceptionnel de rencontrer ainsi, reposant côte à côte, un Africain du nord, un Malgache, un Indochinois, un Africain de l’ouest.
L’Académie des sciences coloniales – qui devint Académie des sciences d’outre-mer en 1957 – naquit de personnes qui avaient mesuré le rôle de l’outre-mer au cours du premier conflit mondial puis qui eurent le souci de le valoriser. L’Académie d’aujourd’hui s’inscrit dans cette dimension ; elle entend rappeler la portée de la participation de l’outre-mer au conflit et à la victoire par des initiatives à caractère à la fois scientifique, pédagogique et à destination du grand public. Elle s’est donnée pour mission d’apporter de la lisibilité à des faits et à des connaissances dispersés, et de rendre ainsi hommage aux forces d’outre-mer dans les registres multiples de leurs engagements comme de leurs héritages.
Le chemin de mémoire des troupes d’outre-mer à Verdun et sur son champ de bataille est réalisé en collaboration avec l’Office national des Forêts. Il s’inscrit dans le contrat de projets du label « Forêt d’exception » de la forêt domaniale de Verdun. Le périmètre forêt d’exception ne concerne que le champ de bataille de la rive droite de la Meuse.
Par conséquent, les sites des combats de rive gauche, comme la Cote 304 et le Mort-Homme, ne sont pas abordés.
Le chemin réunit les lieux suivants.
A Verdun
1- L’Hôtel de ville et son Musée de Guerre
est composé de 3 salles : la Salle des Décorations, la Salle de Verdun et des généraux français, la Salle des Livres d’Or et des villages détruits. Les livres recueillent les noms des soldats titulaires de la médaille de Verdun.
2 - Le monument A la Victoire et aux soldats de Verdun
Sa crypte abrite les fichiers (plus de 200 000) des titulaires de la médaille de Verdun.
3 - Le monument Aux Enfants de Verdun morts pour la France
met en scène cinq soldats. De gauche à droite : un cuirassier (cavalier lourdement équipé), un territorial (homme âgé de 34 à 49 ans), un fantassin, un zouave, un artilleur.
4 - La plaque au général Charles Mangin
6- La montée sur le champ de bataille, paroles de témoins
Sur le champ de bataille
7- Le Mémorial de Verdun
8 – Le village « mort pour la France » de Fleury-devant-Douaumont
9 - La stèle de Thiaumont 10 - L’Ossuaire de Douaumont
11 - La nécropole de Fleury-devant-Douaumont
12 - Le monument aux soldats musulmans de Douaumont
13 - Le fort de Douaumont
Autres traces sur le champ de bataille
14 - La batterie d’artillerie 6-3 du bois de la Laufée
15 - Le village « mort pour la France » de Haumont-près-Samogneux
16 – Les monuments individuels de deux soldats du 4e régiment de zouaves
Nécropoles de la bataille de Verdun
17 - Tombes d’antillais et engagés volontaires dans l’armée française : nécropoles de Glorieux et de Senoncourt-les-Maujouy
18 - Autre exemple : nécropole de Vadelaincourt
19 - La Voie Sacrée et la mairie de Souilly
20 - Des traces effacées aujourd’hui, portées sur les cartes de canevas de tir de 1917 du village « mort pour la France » de Beaumont-en-Verdunois
(source : Verdun-meuse.fr)