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Ordre de bataille du 5e R.E.I., le régiment du Tonkin, le 9 mars 1945.

  • Le 5e R.E.I. appartient à la 2e brigade du général Alessandri, ancien chef de corps du 5e R.E.I.

  • Le chef de corps depuis 1944 est le lieutenant-colonel Belloc avec le P.C. à Vietri.

 

A la veille du 9 mars :

  • La 7e compagnie du 5e R.E.I. est au centre de repos du B.A. VI.

  • Le détachement motorisé du 5e R.E.I. est scindé en deux : une moitié avec le capitaine Fenautrigues, transitant par Hanoï pour rentrer à Tong, l’autre moitié restée à Langson avec le lieutenant Duronsoy.

  • Des équipes radio, larguées avant le 9 mars, assurent une liaison précaire entre les troupes françaises en Indochine et Calcutta.

Dans la nuit du 8 au 9 mars 1945 : des indices annoncent une attaque japonaise dans l’Indochine française ; certains y croient ; d’autres non. Dans l’ensemble la surprise joue.

    • Le général Gabriel Sabattier, commandant la division du Tonkin, gagne son P.C. de campagne à une centaine de kilomètres au nord d’Hanoï. Il fait diffuser des consignes d’alerte mais tous ses subordonnés ne peuvent être touchés. A vingt-deux heures trente, le 5e R.E.I. reçoit l’ordre d’alerte. Les 1er et 2e bataillons, en manœuvre, rentrent d’urgence sur Tong. Mais des instructions contradictoires tombent d’Hanoï. Ce serait une fausse alerte, une de plus !

9 mars 1945 : la sanglante surprise du coup de force des Japonais.

  • En Indochine, la résistance s’organise. Des plans de défense pour contrer une agression japonaise s’élaborent. Au 5e R.E.I., les esprits sont tout acquis à la reprise de la lutte contre les Japonais. La participation à la résistance y est active.

  • Les zones de combat se rapprochent de la péninsule indochinoise. Les Philippines sont presque entièrement libérées. Le 17 février, les Américains ont sauté sur Corregidor et le 19 février ils ont débarqué sur Iwo Jima.

  • Dans l’Indochine française, havre de paix à peu près préservé, Les Japonais n’ignorent pas qu’une résistance de plus en plus active, soutenue par les Anglais, œuvre derrière leur dos.

  • Les Japonais ne vont pas accepter de laisser la résistance porsuivre son action ; ils ne tolèrent plus l’existence d’une armée française susceptible de se joindre aux Alliés.

  • Considérablement renforcés, les Japonais, qui ont pris de fait le contrôle de l’Indochine française, disposent de moyens militaires importants avec des moyens de liaison et des armements modernes, et la police secrète, la Kempetaï, fait régner la terreur. En 24 heures, ils vont se rendre maîtres de toutes les garnisons.