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La guerre de 1870 - 1871 a suscité l'édification de monuments aux morts et notamment celui-ci, découvert à Cahors.

Près de 900 soldats de la Garde Nationale Mobile du Lot, soit le quart de l’effectif engagé, sont morts dans les principaux combats d’un conflit aujourd’hui un peu oublié : la guerre franco-prussienne de 1870. Le monument des Mobiles, inauguré le 27 mai 1881 par Léon Gambetta, entretient la mémoire de ces morts, tandis que l’exposition de panneaux rappelle les principales étapes de la guerre de 1870-1871.

En avant du monument est sculpté en marbre blanc un soldat allongé, identifiable grâce à l’inscription sur la terrasse à l’avant,  » Le commandant des Mobiles du Lot mort à Origny le 10 décembre 1870 « , soit Ferdinand Foulhiade (1828-1870)… Chauve, mais avec une belle moustache… il ne semble pas trop souffrir, pourtant, il est tombé au sol, allongé en appui sur son coude gauche, mortellement blessé, et continuant à encourager ses soldats.

Sur chaque face se trouve un soldat dont la provenance géographique peut être déterminée par le blason de la ville qui le surmonte, soit ici de gauche à droite Figeac, Martel, Gourdon et Cahors. Ils portent des armes différentes et représentent les différents corps d’armée, qui propose dans l’ordre un fantassin, un artilleur, un cavalier et un mobile. Le monument est construit en pierre de Poitiers… une pierre que je ne connais pas pour être apte à la sculpture, car elle est pleine de blocs de silex, il s’agit plus vraisemblablement de pierre de Chauvigny, réputée pour ses qualités et largement exportée dans toute la France. Le reste du monument serait, selon le même dossier, construit en pierre de Chancelade (petite commune à l’entrée nord de Périgueux en Dordogne, surtout connu pour ses restes humains préhistoriques…).